Gouvernement de Sa Majesté

Si les mortels gravitent d'une manière ou d'une autre autour de la communauté Surnaturelle, peu nombreuse sont les personnes assez intimes avec ces derniers au point de partager tant leurs secrets que leurs vies privées. Qu'ils fassent partie de la bonne société, ou qu'ils soient en bas de l'échelle sociale, absolument tous sans exception sont impactés au quotidien par cette intégration de Surnaturels au sein de la Société.

Bien qu'ils soient intégrés au sein de la société, la majorité des êtres Surnaturels ont une certaine inclinaison à la vie en compagnie de leurs semblables. Il y a un dessein à ces structures sociales, celui de les maintenir sains d'esprits. Limités à un mode de vie nocturne, ils ont à leurs services des domestiques humains pour veiller sur eux durant la journée et gérer les affaires courantes.

Si les Surnaturels sont intégrés au sein de la société de l'Empire Britannique, ce n'est malheureusement point le cas hors de ses frontières. Et malgré l'ouverture d'esprit de la Couronne les concernant, l'Empire compte néanmoins bon nombre d'opposants à cette acceptation. Certains sont même plus extrêmes que d'autres quant à leur manière d'agir afin d'imposer leur conviction et se réunissent en des organisations de l'ombre.

Alors que la grande majorité des êtres Surnaturels recherchent la compagnie de leurs semblables, quelques-uns au contraire rompent sciemment les liens qui les unissent au reste du groupe pour des raisons qui leur sont propres. Leurs statuts d'isolés reconnus, ils construisent alors leurs propres maisonnées en compagnie de leurs serviteurs.

Si tous les individus sont égaux devant la mort, tous ne le sont pas dans la condition de l'Après-vie. De l'ensemble de la communauté Surnaturelle, les Ectoplasmes sont les seuls dont la condition n'est pas enviable par autrui. Puisque le sursis qui leur est accordé n'est que temporaire, ces derniers ne font pas entièrement partie de la société, sans pour autant non-vivre en marge de celle-ci. A l'instar des parents pauvres, on les tolère au sein de l'entourage.